Dans l’évangile de ce dimanche, nous sommes dans un contexte d’embauche, de chômage, de salaire.
Le passage évangélique d’aujourd’hui (cf. Mt 20,1-16) raconte la parabole des ouvriers appelés à la journée par le maître de la vigne.
A travers ce récit, Jésus nous montre la façon d’agir surprenante de Dieu, représentée par deux attitudes du maître: l’appel et la récompense.
Par cinq fois, le maître d’une vigne sort sur la place et appelle à travailler pour lui. L’évangile est très précis: il nous donne les heures.
Ce maître représente Dieu qui appelle tout le monde et qui appelle toujours, à toute heure. Dieu agit ainsi aujourd’hui aussi: il continue à appeler quiconque, à toute heure, pour inviter à travailler à son Royaume.
Dieu est toujours en sortie, à notre recherche; il n’est pas enfermé: Dieu sort. Il sort continuellement à la recherche des personnes, parce qu’il veut que personne ne soit exclu de son dessein d’amour.
Le maître se met d’accord pour «un denier» (v. 2) avec les premiers ouvriers embauchés le matin. En revanche, il dit à ceux qui s’ajoutent par la suite: «Je vous donnerai ce qui est juste». (v. 4) A la fin de la journée, le maître de la vigne ordonne de donner à tout le monde le même salaire, c’est-à-dire un dernier.
Ce maître serait-il injuste?
Dieu ne regarde pas le temps et les résultats, mais la disponibilité, la générosité avec lesquelles nous nous mettons à son service.
Le message est le suivant: dans le Royaume de Dieu, il n’y a pas de chômeur, tous sont appelés à travailler; et pour tous, à la fin, il y aura la récompense qui vient de la justice divine et qui n’est autre que la vie éternelle!
Jésus veut nous faire contempler le regard de ce maître: le regard avec lequel il voit chacun des travailleurs qui attendent du travail, et il les appelle à aller dans sa vigne.
C’est un regard plein d’attention, de bienveillance;
c’est un regard qui appelle, qui invite à se lever, à se mettre en marche, parce qu’il veut la vie pour chacun de nous, il veut une vie pleine, engagée, sauvée du vide et de l’inertie.
Dieu qui n’exclut personne et veut que chacun atteigne sa plénitude. Voilà l’amour de notre Dieu, de notre Dieu qui est Père.
D'après les homélies du Pape François
Publié par Sr Régine Dominique Sjs
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